Hommage aux étudiantes et étudiant victimes des attentats du 13 novembre 2015
En ce jour du 13 novembre 2023, la communauté de la Faculté des Lettres a une pensée émue pour ses étudiantes et étudiant victimes des attentats du 13 novembre 2015, Suzon Garrigues, Marion Lieffrig-Petard, Kheireddine Sahbi, Lola Salines et Maud Serrault. Elle s’associe à la douleur toujours présente et sans cesse renouvelée, en cette date anniversaire, de leurs parents et de leurs proches.
Suzon Garrigues était étudiante en troisième année de licence de lettres modernes appliquées, elle vouait une admiration immense à Zola. Elle a été tuée au Bataclan.
Lola Salines était diplômée du master « Métiers de l’édition » et commençait sa carrière comme éditrice chez Grund. Elle a été tuée au Bataclan.
Maud Serrault était diplômée du CELSA en marketing et stratégie de communication et elle était directrice marketing et e.commerce chez Best Western France. Elle a été tuée au Bataclan.
Marion Lieffrig-Petard, en première année du master-franco-italien de musicologie, était une musicienne, passionnée par les sonorités de la Méditerranée qu’elle sillonnait. Elle revenait d'une année Erasmus à Barcelone. Elle a été tuée, avec sa sœur Anna, à une terrasse de café de la rue Bichat.
Kheireddine Sahbi était étudiant en master d'ethnomusicologie. Violoniste algérien virtuose, il était venu à la Sorbonne parfaire sa formation et prenait un plaisir infini à découvrir les musiques traditionnelles au sein de l’UFR de musicologie. Il a été tué sur le trottoir de la rue de la Fontaine-au-Roi, alors qu'il rentrait chez lui à pied.
N’oublions pas leur nom. Ne les oublions pas.
Leurs noms sont gravés sur les murs des salles de cours qui leur sont dédiées et nous les lisons, chaque fois que nous voyons les plaques commémoratives, lorsque nous y avons cours, pour ne pas oublier qu’ils ont été tués dans l’innocence et l’insouciance de la vie.
Cette année, nous aurons une pensée également pour Hémana Sahbi, lequel, avec une force qui nous impressionnait, organisait tous les ans un concert hommage à son fils et aux victimes, un concert qu’il voulait joyeux, pour faire vivre, par la musique, le souvenir de son fils.
Le Décanat de la Faculté des Lettres