
Le Fil jaune : un numéro unique pour toutes vos démarches
Du lundi au vendredi, de 10h à 17h, le Fil jaune est ouvert à tous les étudiantes et étudiants de la Faculté des Lettres.
Composez le 0 805 360 804 (appel gratuit).
Le Fil jaune c'est une plateforme téléphonique gratuite pour orienter et accompagner les étudiantes et les étudiants de la Faculté des Lettres dans toutes leurs démarches.
0 805 360 804
Du lundi au vendredi de 10h à 17h, des étudiantes et étudiants volontaires, formés et encadrés par les services de la scolarité et de la vie étudiante, réorientent les appels en direction des services concernés.
N.B. : ce Fil jaune n'est pas une ligne d’écoute psychologique, vers laquelle une redirection sera le cas échéant proposée.
Qu’est-ce que le « Fil Jaune étudiant » ?
Le Fil Jaune étudiant est une plateforme téléphonique gratuite lancée à l’initiative des acteurs de la vie étudiante et du campus de la Faculté des Lettres. Son but est d’établir un dialogue avec les étudiantes et étudiants de la Faculté pour répondre à leurs interrogations, les rassurer et les orienter vers les structures adéquates. « Nous nous adressons à celles et ceux qui se sentent isolés, souvent en situation de fracture numérique avec un accès limité aux informations de leur faculté » explique Angela Noseda, vice-doyenne étudiante.
Une quinzaine de volontaires animent cette plateforme. Il s’agit d’emplois étudiants, d’élus et de membres d’association. « J'ai été contacté par l'administration pour savoir si des membres étaient volontaires pour participer à ce projet. J’ai été très enthousiaste à l’idée d’y collaborer » précise Tom Rubin, président du BDE (bureau des élèves) « BeIV ». Pour une diffusion la plus large possible, l’ouverture de ce service a été annoncée sur les supports institutionnels à disposition (mail, intranet étudiant, réseaux sociaux et lettre étudiante WhatSUp) et relayée dans les communautés enseignante et administrative. Le Fil Jaune fonctionne grâce à une plateforme en ligne qui redirige les étudiantes et étudiants vers les numéros des volontaires inscrits, en fonction de leur planning, permettant ainsi de ne pas diffuser leurs numéros personnels. « Nous travaillons par session de trois ou quatre heures » précise Ayméric de Tarlé, emploi étudiant au service culturel.
Un travail collaboratif
Ce travail de renseignement est encadré par plusieurs membres du Décanat, dont Frédéric Billiet, vice-doyen à la Vie étudiante, Myriam Bellehigue, chargée de l’amélioration des lieux de vie et relations avec les quartiers, et Angela Noseda, vice-doyenne étudiante, ainsi que par la mission égalité et lutte contre les discriminations avec l’aide de Violette D'Haese, chargée de projet. Des réunions de suivi ont lieu chaque soir entre les volontaires et l’ensemble de l’équipe encadrante afin de faire le point sur les appels de la journée et obtenir des réponses spécifiques. Une fois par semaine, des représentants du SUMPPS (service de médecine préventive des étudiantes et étudiants de Sorbonne Université) sont présents dont son directeur, le docteur Régnier, ainsi qu’un psychologue, Monsieur Pereira. L’ensemble des volontaires obtient donc des réponses précises lors de ces réunions les amenant à recontacter l’étudiante ou l’étudiant pour lui apporter des compléments d’information. « Si, au téléphone, nous ne savons pas toujours quoi répondre, nous prenons le temps de rappeler le lendemain pour apporter une information personnalisée avec, le cas échéant, un contact administratif direct », nous explique Clémence Aluze, emploi étudiante au service des sports.
Une aide personnalisée
Une dizaine d’appels sont reçus chaque jour et concernent principalement des étudiantes et des étudiants en situation de précarité, qu’elle soit matérielle, avec un manque d’équipement informatique pour suivre les cours dispensés en ligne (Moodle), ou financière, avec la perte d’un revenu souvent associé à une activité non déclarée. « Tous les niveaux d’études sont représentés et les motifs d’appels sont divers mais concernent principalement la scolarité, notamment la perte de contact avec l’enseignante ou l’enseignant » souligne Florine Mathieu, membre de l'association Géonautes, association des étudiantes et étudiants en géographie de la Faculté des Lettres. « Nous avons des demandes sur les aides d'urgence proposées par le CROUS et l'Université, mais aussi des questions d'ordre pédagogique ou de scolarité : validation du semestre, inscriptions, candidature sur eCandidat » précise Charlotte Gravillon, emploi étudiante au service de la scolarité.
Le flyer d’informations sur le Fil Jaune étudiant a été diffusé avec une traduction en anglais, espagnol, chinois et persan, afin de s’adresser au plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants étrangers dont les appels sont en légère augmentation. « Ces langues sont parlées par certains volontaires du Fil Jaune, à qui nous savons que nous pouvons nous adresser en cas de besoin », précise Angela Noseda.
Un premier bilan positif
Le bilan partagé par l’ensemble des volontaires est positif. « C’est une réelle satisfaction de pouvoir aider et apporter des réponses concrètes aux étudiantes et étudiants en besoin. Il faut diffuser plus largement son existence ! » préconise Florine Mathieu. « Ce Fil Jaune est une belle initiative qui va perdurer car les questionnements de la communauté étudiante, même s’ils évoluent, restent présents » précise Clémence Aluze. En effet, le Fil Jaune apporte non seulement des réponses pratiques, mais sert de lien humain et de lieu d’écoute, si précieux en cette période d’isolement dû au confinement. « Le Fil Jaune permet de rassurer et il sert également d'intermédiaire avec l'administration, en faisant remonter les problèmes les plus fréquemment rencontrés » souligne Charlotte Gravillon.
Il demeure que la connaissance de cette plateforme n’est pas assez étendue auprès de la communauté étudiante. « Cette plateforme est performante, mais elle ne touche pas celles et ceux qui sont en situation de fracture numérique sans accès aux différentes aides proposées par la Faculté » déplore Tom Rubin. Il faut donc continuer à communiquer largement sur ce dispositif. « Il ne faut surtout pas que les étudiantes et les étudiants hésitent à contacter les services qui sont mis en place pour les aider. Nous craignons qu’ils « s’autocensurent », alors qu’ils bénéficient de plusieurs aides facultaires et universitaires afin de poursuivre plus sereinement leurs études à distance », conclut Angela Noseda.
En haut de gauche à droite : Aymeric de Tarlé, Angela Noseda et Florine Mathieu.
En bas de gauche à droite : Clémence Aluze et Tom Rubin.