Le Prix international Reimar Lüst décerné à Hélène Miard-Delacroix

Le Prix international Reimar Lüst de la Fondation Alexander von Humboldt
Ce prix est décerné chaque année à un chercheur ou une chercheuse en sciences humaines et sociales de renom, non allemand et exerçant hors d'Allemagne. Il récompense des mérites particuliers en matière de recherche et de promotion durable des relations scientifiques bilatérales entre l'Allemagne et le pays d'origine. Le prix porte le nom de l'astrophysicien et ancien président (1989-1999) de la Fondation Humboldt, Reimar Lüst (1923-2020).

Hélène Miard-Delacroix est professeure des universités en histoire et civilisation de l’Allemagne contemporaine à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université
Ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, docteure puis habilitée en études germaniques et histoire contemporaine, elle a précédemment été professeure d'histoire et civilisation allemandes à l'ENS de Lyon avant de rejoindre l'Université Paris-Sorbonne en 2008. Membre de l’UMR 8138 SIRICE, ses recherches portent sur l’Allemagne dans les relations internationales, l’histoire de la République fédérale et des relations franco-allemandes, et l’histoire des émotions, avec notamment, parmi ses nombreuses publications, un volume d’histoire croisée franco-allemande (Le défi européen. Histoire Franco-allemande de 1963 à nos jours (2011)), une biographie de Willy Brandt publiée en français et en anglais (2013 et 2016), un livre de dialogue avec l’historien Andreas Wirsching paru en allemand et en français (Ennemis héréditaires ? Un dialogue franco-allemand (2020)) et la codirection d’un collectif sur les émotions dans les relations internationales à l’’exemple de la guerre froide, en allemand (2020). Elle est membre du conseil scientifique d’importantes institutions de recherche allemandes et est coéditrice des Actes diplomatiques de l’Allemagne fédérale (AAPD).

Elle enseigne l'histoire et la civilisation allemandes en licence, master et doctorat d'études germaniques à l'UFR d'Études germaniques et nordiques de la Faculté des Lettres, ainsi que dans le master de relations internationales de l'UFR d'histoire en coopération avec l'Université Panthéon-Assas Paris II.