Le lecteur collaboratif dans l’Antiquité tardive
La construction réciproque du texte et du lecteur à la fin de l'Antiquité. Premier colloque international à être consacré au lecteur « collaboratif » à la fin de l’Antiquité, il portera avant tout sur les textes chrétiens.
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Du 14 juin. 2022 au 15 juin. 2022
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09:00 - 18:00
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Colloque
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Maison de la Recherche. Sur inscriptions.
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Morlet Sébastien
Crédit photo : Bibliothèque du Château de Chantilly (Musée Condé), Ms. 388, f. 5v.
Ce colloque accordera également une place à la littérature « païenne » antérieure au christianisme, ou contemporaine de lui, de façon à préciser si l’évolution de la relation entre texte et lecteur présente des caractéristiques proprement chrétiennes, ou s’ancre dans une évolution plus générale.
L’Antiquité tardive est souvent considérée comme une période marquée par l’émergence de l’intériorité, ou plus précisément de nouveaux rapports à l’intériorité, dont témoignent de nouvelles formes d’expériences religieuses, le développement de l’écriture autobiographique ou encore celui des « techniques de soi » étudiées par Michel Foucault.
Or c’est aussi à cette époque charnière dans la constitution du sujet moderne que le lecteur prend, dans les textes, une place particulière. De l’injonction « Que le lecteur comprenne ! » des évangiles (Mc 13, 14 ; Mt 24, 15) aux homélies de Jean Chrysostome, dans les textes théologiques ou exégétiques, de la polémique religieuse à la littérature spirituelle, le lecteur est constamment invoqué, non seulement comme un destinataire, mais aussi comme une instance de coopération fondamentale dans la production du texte, voire comme l’objet ultime de ce dernier.
Organisation : Sébastien Morlet (Faculté des Lettres de Sorbonne-Université / UMR 8167) et Antoine Paris (Université Bordeaux Montaigne / Ausonius)
- Le 14 juin aura lieu à la Maison de la recherche (28 rue Serpente, Paris 6e), amphi Molinié (D035)
- Le 15 juin aura lieu à la Maison de la recherche (28 rue Serpente, Paris 6e), salle D323