Des propriétés langagières chez les primates non humains ?

Le dernier séminaire de l'année 2021 de la Société française de Zoosémiotique accueillera Alban Lemasson, professeur des universités à Rennes 1, sur les propriétés langagières chez les primates non-humains.

Professeur en éthologie, membre de l’institut universitaire de France et directeur de l’unité mixte de recherche Éthologie animale et humaine, ses recherches portent sur la coévolution de la communication vocale et de la vie sociale chez les mammifères et sur les origines du langage chez les primates.

Résumé

Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l’humain. En revanche, si l’on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés distinctes, même si complémentaires, il devient alors possible d’établir des parallèles avec l’animal. Les primates non humains présentent un intérêt comparatif tout particulier de par leur proximité phylogénétique avec l’humain et de par leur grande diversité sociale. Les études éthologiques récentes chez un grand nombre d’espèces décrivent un contrôle moteur de la production vocale, une capacité à apprendre de la voix des autres, une plasticité acoustique, des formes primitives de sémantique et de syntaxe, des règles conversationnelles et une communication intentionnelle. Ces propriétés fondamentales du langage ne seraient donc finalement pas le propre de l’humain ?

Inscription auprès de Pauline Depierrefixe, secrétaire de la SfZ.
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