La sémiotique, organon pour une recherche inter et transdisciplinaire ?
Actualité des approches sémiotiques dans la recherche émergente franco-allemande en sciences humaines et naturelles.
Ce colloque de jeunes chercheurs et chercheuses a pour objectif de mettre en place, sur la base de la sémiotique, les fondements d'un dialogue continu franco-allemand, interdisciplinaire et intergénérationnel entre différentes disciplines des sciences humaines et naturelles.
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Du 23 nov. 2023 au 25 nov. 2023
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08:30 - 17:30
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Colloque
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23 novembre (matin) : Parc André Citroën
24 novembre (après-midi) : Cité des Sciences et de l'Industrie
23 (après-midi), 24 (après-midi) et 25 novembre : Sorbonne, salle des ActesSur inscription.
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Valentin Rousselet
L'objectif est de créer dans un cadre franco- allemand un échange de jeunes chercheurs et chercheuses établies avec ceux et celles d'une nouvelle génération qui se sont fixées pour objectif d'examiner la signification et les limites des processus sémiotiques au sein et du point de vue de leurs propres disciplines en recherche.
Ce premier colloque vise à créer une plateforme d'échanges transdisciplinaires, transnationaux et transgénérationnels, permettant aux intervenantes et intervenants et participantes et participants de mettre à profit, à partir des acquis de la sémiotique, les réflexions et les connaissances d'autres disciplines et traditions de recherche dans leurs recherches propres.
Compte tenu de l'importance croissante des initiatives inter et transdisciplinaires dans le domaine de la recherche et de l'enseignement, il n'est pas surprenant qu’une partie des sciences sociales françaises y voie déjà les premiers signes d'une « transition vers un âge post-disciplinaire ».
S’interrogeant sur la question de l'(inter)disciplinarité, le Conseil allemand de la Science (DWR, 2020) souligne l'importance de chaque discipline pour l’élaboration et la transmission d’un savoir spécialisé. Il précise également que « les questions scientifiques complexes et les problématiques sociales ne peuvent souvent être traitées qu'en collaboration avec des disciplines non voisines » (WR 2020, 64). Cependant, nous ne devons pas oublier que chaque champ d’élaboration et de transmission de connaissances a développé ses propres structures sociales et institutionnelles. Il se distingue non seulement par les objets qu'il permet d’étudier, mais aussi par un langage et une méthodologie qui lui sont plus ou moins propres (cf. Besnier & Perriault 2013). Ainsi, il est certain que de tels échanges inte- voire transdisciplinaires ne peuvent être fructueux pour toutes les parties que dans la mesure où ils reposent sur des éléments communs.
Organisation
- Christian SINN, professeur, Pädagogische Hochschule St.Gallen, Suisse
- Marie SCHRÖER, professeure, Universität Potsdam, Allemagne
- Thomas SÄHN, maître de conférences, Sorbonne Université, France
- Valentin ROUSSELET, doctorant, Sorbonne Université, France
Comité scientifique
- Amir BIGLARI, enseignant-chercheur, Sorbonne Université et Université de Picardie Jules Verne, France
- Eva KIMMINICH, professeure, Universität Potsdam, Allemagne
- Barbara OTT, professeure, Pädagogische Hochschule St.Gallen, Suisse
- Thomas SÄHN, maître de conférences, Sorbonne Université, France
- Marie SCHRÖER, professeure, Universität Potsdam, Allemagne
- Christian SINN, professeur, Pädagogische Hochschule St.Gallen, Suisse
Intervenantes et intervenants
- Lucile BERTHOMÉ, doctorante, Université de Limoges, France
- Amir BIGLARI, post-doctorant, Sorbonne Université et Université de Picardie Jules Verne, France
- Lara BILLION, post-doctorante, Goethe-Universität, Francfort s/M, Allemagne
- Stephanie BRANDL, post-doctorante, University of Copenhagen, Danemark
- Kevin CLEMENTI, doctorant, Université de Strasbourg, France
- Jan-Oliver DECKER, professeur, Universität Passau, Allemagne
- Jéthro EKOKA BOKELO, professeur, Université catholique de Louvain, Belgique
- Pierre FLEURY, doctorant, Paris, France
- Laurent GAUTIER, professeur, Université de Bourgogne, Dijon, France
- Vera HADJI-PULJA, post-doctorante, University American College Skopje, Macédoine
- Leon HARTMANN, post-doctorant, Albert-Ludwigs-Universität Freiburg, Allemagne
- Gaëtan HULOT, post-doctorant, Institut Français de Skopje, Macédoine
- Melanie HUTH, post-doctorante, Institut für Didaktik der Mathematik, Giessen, Allemagne
- Anna KEITEMEIER, doctorante, Paris, France et Karlsruher Institut Für Technologie, Allemagne
- Inna MERKOULOVA, professeure, State Academic University for the Humanities, Moscow, Russie
- Marina MERKOULOVA, professeure, State Academic University for the Humanities, Moscow, Russie
- Barbara OTT, professeure, Pädagogische Hochschule St.Gallen, Suisse
- Eléa PERTUSATI, agrégative, Paris, France
- Tomoki SAKATA, post-doctorant, Uni Bamberg, Allemagne
- Daniel SEBIN, doctorant, Université de Bourgogne, France et Universitatea din București, Bucarest, Roumanie
- Martin SIEFKES, post-doctorant, Technische Universität Chemnitz, Chemnitz, Allemagne
- Josefina TRITTEL, invitée externe, Berlin, Allemagne
- Annika WILLE, professeure, Institut für Didaktik der Mathematik und Physik, Hanovre, Allemagne
Interprètes
- Johanna CARL, Leipzig, Allemagne
- Emily HARDER, Leipzig, Allemagne
- Viktor REICHELT, Leipzig, Allemagne
- Paulina RÜBENSTAHL, Leipzig Allemagne
- Bernd SAURE, Berlin, Allemagne
Partenaires de l'événement
Cet événement est organisé en collaboration avec l'Universität Potsdam, la Pädagogische Hochschule St. Gallen, l'Université franco-allemande et la Deutscher Akademischer Austauschdienst.
Lieux de l'événement
23 novembre (matin)
Parc André Citroën
2, rue Cauchy 75015 Paris
24 novembre (après-midi)
Cité des Sciences et de l'Industrie
30, avenue Corentin-Cariou 75019 Paris
23 (après-midi), 24 (après-midi) et 25 novembre
Sorbonne, salle des Actes
17, rue de la Sorbonne 75005 Paris
1 rue Victor Cousin 75005 Paris
Centre de Linguistique en Sorbonne
Le Centre de linguistique en Sorbonne (CeLiSo) regroupe des spécialistes des grammaires des langues allemande, anglaise, néerlandaise, nordiques et slaves de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université.
Les activités concernent essentiellement la recherche fondamentale. Elles sont cependant en prise directe avec l’application immédiate que constitue l’enseignement des langues étrangères puisque tous les chercheurs et toutes les chercheuses participent à la formation des étudiantes et étudiants à l’université.