
Les patrimoines du Brésil et leur exposition muséale
Cette journée d’étude est consacrée aux différents patrimoines du Brésil ainsi qu’aux enjeux de leur exposition et de leur partage dans les musées.
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Le 13 juin. 2025
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14:30 - 17:00
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Journée d'étude
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Institut national d’histoire de l’art (INHA), salle Ingres.
Entrée libre.
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Antoine Gournay
Cette journée d’étude consacrée aux patrimoines urbains du Brésil ainsi qu’aux enjeux de leur conservation, de leur exposition et de leur partage dans les musées. Cette initiative a pour objectif de renforcer les liens entre spécialistes français et brésiliens et de travailler au développement de projets de recherche et d’enseignement communs sur le patrimoine et les musées avec les partenaires brésiliens.
14h : Ouverture et introduction par Mônica Schpun et Antoine Gournay, Les patrimoines urbains du Brésil et leur exposition muséale
15h : Mônica Schpun et Paulo Garcez Marins, A propos d’un projet d’exposition au Musée Pauliste de l’Université de São Paulo : "Liberdade, un quartier plural"
À l’occasion de la préparation d’une exposition temporaire qui aura lieu en 2026 au Musée Pauliste de l’Université de São Paulo sur le quartier Liberdade à São Paulo en tant que quartier multi-ethnique, nous nous concentrerons, lors de cette intervention, sur l’histoire de ce quartier, les migrations qui le nourrissent, ainsi que les limites de l'identification et de la préservation du patrimoine local.
15h : Flávia Brito, Préservation des héritages urbains : le cas des complexes résidentiels du XXe siècle
Au Brésil, le logement social n'a jamais été considéré comme du patrimoine urbain et continue, de ce fait, à en défier les principes. Grâce à des pratiques sélectives liées aux processus de patrimonialisation à São Paulo et à Rio de Janeiro, j'examine les inégalités sociales, mais aussi les appartenances et les modes d'appropriation de l'espace par les habitants des complexes résidentiels d'intérêt social.
15h30 : Márcia Chuva, Nouvelles perspectives sur le monde afro-diasporique dans les musées
Tenant compte du silence sur la thématique afro-diasporique au sein des musées fédéraux d’histoire, au Brésil, je me propose d’examiner deux expériences récentes où ce sujet a été traité par la relecture de collections anciennes à l’occasion de l’exposition « Brésil décolonial : autres histoires » au Musée historique national, ou par l’acquisition de nouveaux ensembles, comme l’arrivée de la collection « Nosso Sagrado » [Notre sacré] au Musée de la République.
16h : Marcelo Cardoso de Paiva, La patrimonialisation des mémoires de l'esclavage en question
La reconnaissance récente de la mémoire de l’esclavage au patrimoine culturel brésilien suscite à la fois des transformations politiques, des propositions et projets intellectuels et, surtout, des revendications sociales. Dans ce cadre, je traiterai dans cette intervention de la patrimonialisation des biens et des pratiques culturels afro-brésiliens par l’Institut du patrimoine historique et artistique national brésilien (Iphan).
16h30 : Table ronde, avec l’ensemble des participantes et participants et Bruno Brulon
17h : Conclusion par Antoine Gournay
Organisation
- Antoine Gournay, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie, Sorbonne Université
Intervenantes et intervenants
- Flávia Brito, professeure, Université de São Paulo
- Bruno Brulon, professeur, Université de Saint-Andrews
- Marcelo Cardoso de Paiva, post-doctorant, Université de São Paulo
- Márcia Chuva, professeure, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro (UNIRIO)
- Paulo Garcez Marins, directeur du musée d’Ipiranga (musée d’histoire de l'Université de São Paulo)
- Antoine Gournay, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie, Sorbonne Université
- Mônica Schpun, directrice éditoriale de la revue Brésil(s), ingénieure de recherche, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Lieu de l'événement
Institut national d’histoire de l’art (INHA)
salle Ingres
2 rue Vivienne 75002 Paris




















Centre de Recherche sur l'Extrême-Orient (CREOPS)
Les travaux de recherches Centre de Recherche sur l'Extrême-Orient (CREOPS) portent essentiellement sur l’art de l’Asie orientale (Chine, Japon, Corée, Vietnam) et méridionale (Inde, Pakistan, pays himalayens, Sri Lanka, Asie du Sud-Est). Les membres du laboratoire sont formés aux langues des pays étudiés et travaillent avant tout sur des aspects artistiques et archéologiques de l’Extrême-Orient ancien et, dans une moindre mesure, récent.