Projection du documentaire SafePlace

Le 17 mai, c’est la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. C’est une date avec une symbolique importante : l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990. 

1990, c’était presque hier. Les droits des personnes LGBT+ ne sont pas acquis partout dans le monde. C’est pourquoi il est essentiel de continuer d’informer, de réfléchir ensemble sur comment lutter contre les LGBT+ phobies. 

D’après le Défenseur des Droits (2015), 67 % des personnes homosexuelles souhaitent ne pas être visibles sur leur lieu de travail par crainte de conséquences négatives. Cacher son homosexualité, voire s’inventer un conjoint du sexe opposé, est une manière de se protéger. Mais cela implique le renoncement à certains droits : congé pour PACS ou mariage, avantages familiaux, extension du bénéfice de la mutuelle, etc.

Aussi, selon le baromètre de l'association L'autre cercle, réalisé avec l'institut Ifop et publié en 2020, 25% des personnes LGBT+ disent avoir été victimes d'au moins une agression sur leur lieu de travail. 

Tout cela est le sujet de « SafePlace » : 
Safeplace [ang., nom féminin] : Littéralement « lieu sûr » / Espace où l’on se sent en sécurité, peu importe son âge, son identité de genre, son orientation sexuelle, sa race.

Loin d’être une entité hermétique, le travail est un lieu où se rencontrent les normes sociales, familiales et politiques. Alors comment exister au travail lorsqu’on a une identité jugée non conforme ? Que peut-on dire de soi lors d’un entretien d’embauche ? Avec les collègues ? Est-on condamné à l’entre-soi pour se sentir intégré dans son milieu professionnel ?

Ces questionnements s’incarnent dans les vécus de Bodevan, Céleste, Diego et Bryan qui, chacun et chacune e à leur manière, donne à voir dans Safeplace les enjeux d’inclusion et d’exclusion liés à l’identité queer dans le monde professionnel aujourd’hui.

Gratuit, sur inscription.