couverture de l'ouvrage "L’écriture de soi à la Renaissance"

L’écriture de soi à la Renaissance

Par Paul-Victor Desarbres - Véronique Ferrer - Alexandre Tarrête

Sorbonne Université Presses

Note de l'éditeur

Depuis Jacob Burckhardt, les historiens ont placé la Renaissance sous le signe de l’affirmation de l’individu. Afin de renouveler l’approche des écritures de soi à l’aube de la modernité, les contributrices et les contributeurs de ce Cahier V. L. Saulnier ont choisi de laisser un temps de côté les genres plus « canoniques » que sont les mémoires, l’autobiographie ou le journal, pour se pencher sur des textes et des corpus moins cartographiés, comme les commentaires érudits, les récits de voyage, les récits de captivité, les récits de cure ou de convalescence, les correspondances, les écrits professionnels, les archives judiciaires, ou encore les épîtres en vers, les élégies ou la poésie généthliaque (qui célèbre les naissances), en français et en latin. En marge des genres constitués s’invente alors une nouvelle parole sur soi, dont la forme souvent fragmentaire et interstitielle n’enlève rien à l’énergie ou à l’expressivité.


Alexandre Tarrête est maître de conférences en littérature à Sorbonne Université. Ses enseignements et travaux de recherche portent sur la littérature et la philosophie à la Renaissance, sur les moralistes du XVIe siècle (La Boétie, Montaigne, Du Vair, Lancre, Charron), sur l’éloquence (Du Vair, Du Perron, Desportes), la polémique (Ronsard), les relations entre littérature, philosophie, politique et sciences humaines.

Paul-Victor Desarbres est maître de conférences à la Faculté des lettres de Sorbonne Université, docteur en littérature française et agrégé de lettres classiques. Ses travaux portent sur la littérature du XVIe siècle, sur les rapports entre littérature et symboles politiques ou kabbalistiques et sur la traduction à la Renaissance.