The Paradoxes of Ignorance in Early Modern England and France
Présentation de l'ouvrage sur le site internet du Stanford University Press
Note de l'éditeur
Au début de l'époque contemporaine, l'ignorance était perçue comme un péché, un défaut, voire même parfois une menace envers la religion et l'ordre social. Pourtant, à la même période, l'ignorance pouvait également faire l'objet d'éloges. En s'appropriant les croyances héritées des doctrines médiévales sur l'ignorance et en adoptant une perspective comparative, Sandrine Parageau raconte l'histoire des prétendument contre-intuitives vertus morales, cognitives et épistémologiques attribuées à l'ignorance dans la France et l'Angleterre du XVIIe siècle (1580-1700).
Sandrine Parageau est professeure en histoire et civilisations britanniques à l’UFR d’Études anglophones et membre de l'unité de recherche Histoire et dynamique des espaces anglophones : du réel au virtuel. Sa recherche porte sur trois domaines principaux : l’histoire des femmes, en particulier les femmes philosophes, leurs écrits, leur place dans l’histoire de la philosophie, les modalités de leur accès au savoir à l’époque moderne ; l’histoire intellectuelle de l’ignorance, notamment la réhabilitation d’une ignorance vertueuse en Angleterre et en France aux XVIe-XVIIIe siècles ; et l’histoire des sciences et des techniques, et l’histoire naturelle (notamment celle de Francis Bacon et de ses successeurs).