Sea Power_couverture

Sea Power ?

Par Sous la direction de Olivier Chaline Jean-Marie Kowalski Pierre le Bot

De Grasse et Vaudreuil. Commender en opérations

Sorbonne Université Presses

Note de l'éditeur

Sea Power : deux mots magiques dans la bouche des historiens et stratèges navals. Mais quelle réalité au temps de la marine à voile ? Revenons au réel fait de vagues et de vents, de jours et de nuits qui usent les vaisseaux et les hommes. Au temps de la voile, l’armée navale française commandée en 1781-1783 par le comte de Grasse puis le marquis de Vaudreuil offre un cas d’école. Louis XVI et ses ministres ont envoyé un gros tiers des vaisseaux français de l’autre côté de l’Atlantique pour arracher la victoire sur l’Angleterre, ce qui fut le cas à la Chesapeake et à Yorktown, mais ils ont aussi porté l’outil naval presque jusqu’à son point de rupture. Trop loin, trop fort, trop longtemps ? 

Sorbonne Université et l’École Navale ont travaillé ensemble pour répondre à cette question toujours d’actualité : comment durer en opérations loin de ses bases sans perdre tout ou partie de son potentiel opérationnel ? L’océan ne se moque-t-il pas de nos prétentions ?


Olivier Chaline, est ancien élève de l’ENS, cacique d'agrégation d'histoire en 1987, devenu maître de conférences à l’ENS, puis professeur à l’université de Rennes II-Haute-Bretagne avant d'enseigner à la faculté des Lettres de Sorbonne Université. Directeur du Laboratoire d’histoire et d’archéologie maritimes (FED 4124), Olivier Chaline est codirecteur de la Revue d’histoire maritime et directeur de la collection « Histoire maritime » aux SUP.

Jean-Marie Kowalski est maître de conférences à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Il a  a soutenu une thèse de doctorat ayant pour titre "Thalassographeïn, mesure, représentation et description des espaces maritimes en Grèce ancienne".

Pierre le Bot est agrégé d’histoire (2012), en poste dans un lycée de la Seine-et-Marne, et docteur en histoire moderne.