Habiter le monde de la technique ou le recours à une phénoménologie de la donation. Paul Claudel, Jean-Luc Marion

La présente thèse vise à interroger « la fin » de la métaphysique : notre époque est à la fois celle de sa destruction et de son plus fier accomplissement. Nous vivons le triomphe des concepts opératoires de la métaphysique : le règne de l'objectivité et de l'arraisonnement, la destruction des ressources naturelles, le culte d'un je transcendantal tout-puissant...

Prenant la mesure d'un tel basculement, la phénoménologie de Jean-Luc Marion se propose de penser une habitation poétique au monde en se penchant sur l'œuvre de Paul Claudel. Il s'agira de montrer en quoi la poésie et la pensée proposent une manière neuve d'habiter le monde (en proposant une éthopoétique), sa dispense phénoménale, notre subjectivité et notre langage.  

Mots-clés :

phénoménologie française contemporaine ; Jean-Luc Marion ; Claude Romano ; Martin Heidegger ; Gestell ; poésie et philosophie ; Paul Claudel ; événement ; écopoéthique ; donation ; métaphysique ; saturation, philosophie et théologie ; Edmund Husserl ; la technique ; le concept de monde ; Emmanuel Kant

Président
M. Claude Romano - Maître de conférences, Sorbonne université

Membres

• Mme Danielle Cohen Lévinas - Professeur, Sorbonne université
• M. Alexandre Gefen- Directeur de Recherche, CNRS
• Mme Claudia Serban- Maître de conférences, Université Toulouse Jean Jaurès
• M. Claude Perez- Professeur, Université d'Aix-en-Provence