Un regard autour de la création artistique avec la réalisatrice Laís Bodanzky

Dans le cadre du projet de recherche Processus de Création artistiques dans les aires hispanophones et lusophones, nous recevons la réalisatrice et productrice Laís Bodanzky.
Au cours cette master class, Laís Bodanzky parle de sa filmographie, principalement de son processus de création, depuis l’écriture du scénario jusqu’à la production du film, le tournage, et sa diffusion.
Sa filmographie aborde plusieurs thématiques comme l’univers des institutions psychiatriques brésiliennes (La Bête à sept têtes - 2001) ; les croisements des personnes d’âges, classes et races différentes (Tourbillons - 2007) ; la vie familière et le rite de passage (Les Plus Belles Choses au Monde – 2010). Ses films revisitent plusieurs genres cinématographiques, le drame, le film réaliste, en passant par l’univers adolescent jusqu’au film historique comme son dernier film A viagem de Pedro (2022) : une vision personnelle sur le premier empereur du Brésil indépendant, Pedro I.

Organisation

• Alberto da Silva, maître de conférences en civilisation contemporaine et cinéma brésilien, Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibéro-américains contemporains (CRIMIC), Sorbonne Université

Intervenante et intervenant

• Laís Bodanzky, née à São Paulo (Brésil), la réalisatrice et productrice se forme en cinéma à la Fundação Armando Alvares Penteado (FAAP). Laís Bodanzky fait ses débuts de réalisatrice avec son court métrage Cartão Vermelho (Carton rouge), sélectionné pour le festival du film de New York en 1995.
  La reconnaissance au cinéma est venue avec le long métrage Bicho de Sete Cabeças (2001), produit au Brésil (Buriti Filmes, Dezenove et Gullane) et en Italie (Fábrica Cinema - Marco Müller). Ce film remporte plusieurs prix.
  Como Nossos Pais, son quatrième long métrage, est présenté pour la première fois au 67^e Festival du film de Berlin (Panorama Special) en 2017 et est nommé pour le Teddy Award, recevant d'excellentes critiques dans les médias internationaux spécialisés. Il a été le film brésilien le plus primé cette année-là.
• Alberto da Silva, maître de conférences en civilisation contemporaine et cinéma brésilien, Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibéro-américains contemporains (CRIMIC), Sorbonne Université