Catastrophes Renaissance
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L’Europe « en désastré visage » ? Calamités, désastres et catastrophes à la Renaissance

Ce premier colloque pluridisciplinaire du Pôle "Europe et Renaissance" interroge la définition, la perception et la représentation des catastrophes au début des Temps modernes. La Renaissance fut aussi une période de conflits, de calamités naturelles, d’entreprises coloniales, aux conséquences néfastes, dont les multiples témoignages n’ont pas toujours été pris en considération.

  • Du 07 nov. 2024 au 08 nov. 2024

  • 09:00 - 18:00
  • Colloque
  • Sorbonne, salle des Actes.

    Inscription obligatoire par courriel pour les personnes extérieures à Sorbonne Université.

Synonymes de souffrance, de mort et de destruction massive, les catastrophes sont des phénomènes de grande ampleur dont la violence peut affecter et parfois anéantir toute une communauté humaine. Or la Renaissance européenne fut aussi une période de conflits, d’épidémies, de calamités naturelles, d’entreprises coloniales aux conséquences néfastes. Ces événements désastreux, dont on conserve de multiples témoignages, n’ont pas toujours été pris en considération.

Ce premier colloque pluridisciplinaire du Pôle "Europe et Renaissance" interroge la définition, la perception et la représentation des catastrophes à la Renaissance. Lexique, discours, iconographie et imaginaire du désastre entrent dans une approche globale des phénomènes, envisagés dans leur plus grande extension géographique et sur un temps long (XVe-XVIIe siècle). Il s’agit tout d’abord d’identifier des « maux », de questionner des partages – notamment entre calamités « naturelles » et « désastres humains », de restituer des logiques et de comprendre leurs imbrications.

Les catastrophes sont aussi inscrites par les contemporains dans différents registres de temporalité, de causalité ou d’interprétation tant qu’on les annonce, qu’on les vit et qu’on les installe dans une mémoire collective. Effroi, dégoût, révolte, mais aussi volonté de comprendre ou de justifier l’ampleur de désastres dont beaucoup dépassent la mesure humaine : de quoi (ou de qui ?) les catastrophes sont-elles le signe à la Renaissance ?
Une perspective demeure, qui nous offre l’occasion d’interroger l’histoire à l’aune de problématiques contemporaines :

  • La prévention de la catastrophe et les formes de réparation.
  • Rétablir, conserver, soigner et même étendre « l’ordre du monde » ne sont-ils pas des traits dominants de la première modernité européenne ?
  • L’affirmation de grands Etats, l’esprit de réforme, les législations nouvelles, etc. ont-ils amélioré ou non les politiques de prévention ?
  • Et quelle est la responsabilité de l’humanisme dans la perception générale des phénomènes ?

Jeudi 7 novembre

  • 9h30-12h30 : Session 1 : Des maux ordinaires aux fins ultimes, la mort comme horizon
  • 14h30-17h30 : Session 2 : Dérèglements du monde : les calamités naturelles et leur interprétation

Vendredi 8 novembre

  • 9h-12h : Session 3 : Drame politiques et catastrophes en histoire
  • 13h30-15h30 : Session 4 : Le fléau des guerres
  • 15h30-18h : Session 5 : Anticiper, administrer, surmonter collectivement les désastres

Programme détaillé à télécharger en bas de page.

Organisation

  • Julien Goeury, professeur des universités en littérature française du XVIe siècle, Sorbonne Université
  • Nicolas Le Roux, professeur des universités en Histoire moderne, Sorbonne Université
  • Emmanuel Lurin, maître de conférences en histoire de l’art moderne, Sorbonne Université

Comité scientifique

  • Hélène Casanova-Robin, Sorbonne Université
  • Charlotte de Castelnau L'Estoile, Sorbonne Université
  • Marie-Céline Daniel, Sorbonne Université
  • Julien Goeury, Sorbonne Université
  • Xavier Le Person, Sorbonne Université
  • Nicolas Le Roux, Sorbonne Université
  • Emmanuel Lurin, Sorbonne Université
  • Renaud Malavialle, Sorbonne Université
  • Christine Noille, Sorbonne Université
  • Anne-Pascale Pouey-Mounou, Sorbonne Université
  • Elisabeth Rothmund, Sorbonne Université
  • Alain Tallon, Sorbonne Université

Intervenantes et intervenants

  • Louis-Patrick Bergot, Université de Strasbourg
  • Marie Bouhaïk-Gironès, CNRS et École des hautes études en sciences sociales
  • Sophia Buehrer, New York University
  • Hélène Casanova-Robin, Sorbonne Université
  • Jérémie Foa, Aix-Marseille Université
  • Stéphane Gal, Université Grenoble Alpes
  • Matteo Gianeselli, Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen
  • Julien Goeury, Sorbonne université
  • Pauline Goul, Université de Chicago
  • Pauline Lafille, Université de Limoges
  • Anne Lemerre-Louerat, Sorbonne Université
  • Xavier Le Person, Sorbonne Université
  • Nicolas Le Roux, Sorbonne Université
  • Kathleen Long, Cornell University
  • Emmanuel Lurin, Sorbonne Université
  • Renaud Malavialle, Sorbonne Université
  • Pamela Mauffrais, Sorbonne Université
  • Florian Métral, Sorbonne Université
  • Véronique Montagne, Université Côte d’Azur et CNRS
  • Elisabeth Rothmund, Sorbonne Université
  • Aurélien Roulet, Université Sorbonne Paris Nord
  • Emilie Séris, Sorbonne Université
  • Marie-Catherine Souleyreau, Sorbonne Université
  • Alicia Viaud, Université de Montréal

Lieu de l'événement

Sorbonne
salle des Actes

54, rue Saint-Jacques 75005 Paris

Sorbonne Université - Faculté des Lettres
Campus Sorbonne
1 rue Victor Cousin 75005 Paris
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Pôle : « Europe et Renaissance »

Du milieu du XVe siècle au milieu du XVIIe siècle l’Europe a connu des transformations profondes. L’étude de la Renaissance suppose par essence une approche pluridisciplinaire. Le pôle « Europe et Renaissance » se propose de rassembler les forces des unités de formation et de recherche (UFR) et des laboratoires de Sorbonne Université qui se consacrent à l'étude cette période.