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Les règles du jeu à la période moderne

Ce colloque se propose de réfléchir à l’esprit ludique de la première modernité : il s’agit à la fois de comprendre la place du jeu dans les cultures européennes de l’époque, mais également de réfléchir en quoi le jeu est au fondement de la culture.

  • Du 18 nov. 2021 au 19 nov. 2021

  • 09:00 - 17:00
  • Colloque

A partir de la notion de règle(s), ce colloque se propose de réfléchir à l’esprit ludique de la première modernité : il s’agit à la fois de comprendre la place du jeu dans les cultures européennes de l’époque, peut-être aussi de réfléchir au postulat de Huizinga qui est que le jeu est au fondement de la culture. La période considérée est volontairement large (1600-1800), afin de faire surgir la variété des pratiques ludiques, mais aussi de réfléchir à l’unité éventuelle d’une époque souvent définie par des périodisations arbitraires.

Ce colloque s’intéresse autant au texte qu’aux pratiques ludiques, autant aux manuels de jeux qu’aux représentations culturelles. Il essaiera d’ouvrir le débat dans des directions à la fois théoriques et pratiques, en les ancrant dans des contextes historiques précis. Il n’exclut aucune forme de jeu, qu’il s’agisse de jeux d’enfants, de jeux d’argent, de jeux de mots, du jeu de l’acteur, de jeux en/de société. La matérialité des jeux sera également examinée, les approches pratiques des jeux seront analysées.

Le colloque étend l’étude des jeux à leurs rapports avec les identités sociales, en mettant en avant les tensions entre différentes conceptions du statut social : l’une fondée sur un ordre naturel, qui attribue à chacun une place dans la chaîne des êtres ou décidée par les usages, les privilèges, et une autre acquise par la prise de risque, l’audace et la transgression.

Organisation
Line Cottegnies, Faculté des Lettres de Sorbonne Université, Clara Manco, St John’s College, Cambridge et Alexis Tadié, Faculté des Lettres de Sorbonne Université.

Avec le soutien de VALE, École doctorale IV, le PRITEPS (Sorbonne Université) et le GIS Sociabilité.