Mois du Genre 2024

Rendez-vous les 12 novembre 2024 à 18h en salle G073 ou 14 novembre à 14h en salle G073 - Sorbonne.

À partir d’extraits de la série Normal People, les personnes participantes seront invitées à repérer et analyser les représentations fictionnelles du consentement physique et émotionnel. Cet atelier invite à réfléchir à la notion de scripts sexuels dans la fiction et donne à voir les (non) représentations du consentement au cinéma et dans les séries.
Cet atelier est l’occasion d’aborder la notion du consentement à travers une série aux scènes aussi pédagogiques que familières.

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La mission Égalité-lutte contre les discriminations s’associe de nouveau à l’association Sexe et consentement pour promouvoir une culture commune de l’égalité et réfléchir ensemble aux questions de consentement grâce à l’art et au dialogue.

L’association mène des actions de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans l'enseignement supérieur et la recherche, développe des dispositifs artistiques pour l'éducation au consentement et porte un plaidoyer pour l’inscription de mentions légales liées au consentement sur les produits touchant à la santé sexuelle.

Rendez-vous le 19 novembre 2024 à 19h en salle de la fresque (espace Esther Senot, ex-école des Chartes), en Sorbonne.

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FMA - Féminin Masculin Avenir puis Féminisme Marxisme Action - est un groupe féministe né en 1967, un des groupes précurseurs du MLF. Radical et révolutionnaire, c’est le seul groupe mixte.
Le groupe se réunit régulièrement, écrit un manifeste, organise des rencontres, répond à des journaux. Les membres s’auto-éduquent, parlent de leurs parcours, de leurs rapports à la sexualité. Après quelques mois, et l’effervescence de Mai 68 retombée, le groupe qui a vu passer plusieurs dizaines de personnes n’en compte plus que six. Ils et elles continuent de se retrouver pendant 2 ans, convaincu·es que la place des femmes dans la société doit changer.
Á partir de leurs témoignages, collectés cinquante ans plus tard et rassemblés sous la forme d’un texte hybride, Sasha Pairault, Nina Batlaj et Denis d’Yvoire mettent en lumière l’itinéraire de ce groupe, mêlant archives et souvenirs personnels.
 
Les deux comédien·nes s’emploient à faire entendre cette atmosphère unique à Mai 68, aux brèches ouvertes qui permettent de se penser comme sujet politique et dont le mouvement mène à cette explosion qu’est le MLF.

es BdThé est une compagnie de théâtre qui travaille en collectif et s’intéresse en ce moment à la vie d’autres collectifs, comme FMA ou les Diggers de San Francisco.

Sasha Pairault est dj compositeurice.
Nina Batlaj est comédienne.
Denis d’Yvoire est comédien.
Toutes les trois se retrouvent autour de la poésie, de Marseille, et de la musique.

Rendez-vous le 21 novembre 2024 à 10h en salle G073 en Sorbonne pour une rencontre autour du livre « Allumeuses : genèse d’un mythe » de Christine Van Geen.

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Genèse d’un mythe, Paris, Seuil, 2024.
L’ouvrage retrace la genèse et les usages de la notion d’ « allumeuse », né dans l’argot policier du milieu du XIX^e siècle, à travers un parcours mêlant des analyses inconographiques, littéraires relatives à des figures féminines emblématiques, ainsi que des témoignages de femmes anonymes. Il se propose non seulement de développer une analyse des notions de désir et de responsabilité, mais aussi d’ouvrir des pistes pour déconstruire les logiques de domination et aborder autrement la question du désir et de la relation à l’autre.

• Christine van Geen est enseignante, journaliste et autrice, docteure et agrégée de philosophie.
• Alexandra Michalewski est directrice de recherche au CNRS, spécialiste de philosophie ancienne, et référente égalité du Centre Léon Robin (UMR 8061).
• Gaëlle Périot-Bled est maîtresse de conférences en esthétique et philosophie de l’art, référente égalité dans l'UFR de philosophie de la Faculté des Lettres (SU).

Rendez-vous le 26 novembre 2024, de 18h à 20h amphithéâtre Quinet en Sorbonne (accès par le 46 rue saint Jacques) pour une table ronde inédite de présentation de la collection "Le genre manifeste" à Sorbonne Université Presses (SUP), une première introduction aux études de genre...

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La notion de genre est aujourd’hui centrale dans la vie intellectuelle, mobilisée aussi bien dans les différentes disciplines du champ académique que dans les discours médiatiques ou dans le débat public.
Elle circule sans cesse à travers le monde, en des langues variées, objet de débats, parfois polémiques, éventuellement d’incompréhensions, mais aussi de revendications, pour la préservation et l’acquisition de droits, ou bien encore dans des mouvements de dénonciation de comportements sexistes.
Sans cesse, le genre se manifeste, dans les discours et les institutions.
Si le genre se manifeste partout, comment trouver le recul critique nécessaire pour en expliquer les mécanismes    ?
L'enjeu de la collection "Le genre manifeste" des SUP est donc de redéfinir les contours de la notion elle-même, de s'interroger sur ses manifestations. Pour en savoir plus rendez-vous sur la page de la collection.

Ce colloque se déroule du 27 au 29 novembre 2024, au CEFRES (Centre français de recherche en sciences sociales à Prague) en co-partenariat avec Charles University (Prague). Ce projet est soutenu par l’IReMus, le CNRS, la Mission Egalité, Philomel, le CEFRES et Charles University.

Co-organisé par les équipes des projets TANDEM (A Subaltern That Sings. From Sound Resistance to Musical Diplomacy in Wartime Ukraine) et UkFeMM (Ukrainian Female Music and Migrations), ce colloque international portera sur les différents enjeux de la diplomatie culturelle et des pratiques de création musicale en Ukraine, depuis le début des conflits en 2014. Il associera des musicologues, ethnomusicologues, anthropologues de la musique, sociologues et politologues pour mettre en mettre en regard différents discours théoriques et recherches actuellement menées sur ces thématiques.

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Rendez-vous le 28 novembre 2024 à 18h en salle des Actes pour une projection débat autour de la série documentaire « Justice! » de Marion Guegan et Marie Chartron. La projection se fera en présence des réalisatrices.

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Le mouvement #metoo a mis en lumière l’ampleur des viols encore laissés dans l’ombre. Les témoignages ont déferlé sur les réseaux sociaux. Et après ? Bien que le viol soit un crime, aujourd’hui encore, moins de 1% des viols sont condamnés aux assises en France.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales estime entre 67 000 et 181 000 le nombre de viols par an. En 2018, le ministère de l’Intérieur a enregistré 18 800 dépôts. La Justice elle, a condamné 1 269 viols en 2018.
Souvent, les victimes de viol sont encouragées à porter plainte, mais connaissent-elles les enjeux et les fonctionnements de la justice ? Que se passe-t-il quand on a 20 ans en 2021, et qu’on porte plainte pour viol ?
En immersion auprès de l’avocate Aline Lebret, et de Farouz Benharkat, une substitute du procureur récemment nommée au Tribunal judiciaire de Caen, JUSTICE ! retrace le parcours des affaires de violences sexuelles, depuis le moment où le mot viol est posé sur des actes, jusqu’au procès.
En contrepoint, la série suit les chemins d’Anna, Éliot et Jessica, trois jeunes adultes qui ont subi des violences sexuelles et cherchent à obtenir justice.
Une série de Marie Chartron et Marion Guégan Réalisée par Marion Guégan.

Rendez-vous le 2 décembre 2024 à 18h00 en salle salle G073 en Sorbonne pour une projection débat animée par l’association règles élémentaires.

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Et vous, vous avez déjà vu les règles représentées sur grand écran ?
Caricaturées, à peine évoquées ou ignorées les règles sont peu représentées au cinéma. Pourtant elles font partie intégrante de la vie de millions de personnes.
À travers ce cycle de courts métrages qui montrent les règles, Règles Élémentaires propose une approche sensible des règles, qui questionne l'importance des représentations.
Les films représentent ainsi  les espoirs et les peurs provoquées par l’arrivée des premières règles, les réflexions qu'elles peuvent provoquer, ou encore la précarité menstruelle. À la suite de la projection, Règles Élémentaires invite les personnes participantes à réfléchir ensemble à ces questions.

Le colloque s'adresse aux personnes qui se questionnent sur la place des personnages mineurs ou secondaires dans le théâtre grec. Salle 109 du Centre international de conférences Sorbonne Université (campus Pierre et Marie Curie).

En savoir plus sur l'événement et inscription.

"Reconnaître les LGBTIphobies au travail et agir" a été conçu par SOS homophobie, association féministe de lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie, la transphobie et l’intersexophobie.

Cette sensibilisation en ligne aux LGBTIphobies est le fruit des années d’expérience de l’association qui intervient grâce à ses bénévoles depuis plus de 18 ans en milieu scolaire et de nombreuses années auprès de publics adultes pour déconstruire les stéréotypes de genre et prévenir les LGBTIphobies au travail.

SOS homophobie a mesuré une hausse significative des agressions LGBTIphobes dans la sphère professionnelle en 2022, faisant du travail le 3eme contexte où les personnes LGBTI sont le moins en sécurité après Internet et la sphère familiale.

Objectifs du e-learning :

• Avoir un aperçu du cadre légal concernant des situations de LGBTIphobies ;
• Comprendre pourquoi il est important de parler des LGBTIphobies au travail, d’identifier les situations, propos ou comportements portant atteinte aux droits des personnes LGBTI ;
• Comprendre les mécanismes des LGBTIphobies ;
• Savoir réagir face à des situations LGBTIphobes immédiatement ou a posteriori, en direct ou via des dispositifs anonymes.

Accéder au e-learning.

Désireuse de s’inscrire dans la promotion des Orange Days et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la bibliothèque Malesherbes met à la disposition des étudiantes et étudiants un ensemble de ressources et matériels de sensibilisation et protection à destination des étudiantes et étudiants.
 
Disposant de larges horaires d’ouverture (de 8h30 à 20h du lundi au vendredi) et déjà investie dans le handicap avec un fonds dédié, la bibliothèque s’est positionnée naturellement comme un acteur privilégié au sein du centre pour mettre en valeur les ressources liées à la santé, vie affective et sexuelle et à la vie étudiante. La question de la localisation concrète de ces ressources s’est très vite posée : comment donner accès aux guides, fiches contacts, violentomètres et protections internes et externes tout en préservant l’intimité nécessaire à ces sujets au sein d’une bibliothèque ? Il fallait permettre aux étudiantes et étudiants de s’approprier et faire leurs les informations mises à disposition tout en offrant un espace suffisamment accueillant, agréable et sécurisant.
 
L’espace du « petit coin à soi·n » s’est ainsi construit étape par étape et en s’adaptant aux contraintes spatiales existantes. Au départ placées discrètement dans une panière en osier sur les rayonnages de la bibliothèque, l’ensemble des matériels et ressources est à présent rassemblé dans un espace identifié, joyeux et coloré situé dans un lieu de passage amenant aux toilettes de la bibliothèque et à l’abri des regards.
 
L’espace est amené à s’enrichir et à vivre régulièrement au rythme des trois temps forts du calendrier : le Mois du Genre en novembre, le Mois de l’Égalité en mars et le Mois de la Diversité d’avril à fin mai.
 
Cette réalisation est le fruit d’une collaboration précieuse avec la mission égalité et lutte contre les discriminations de la Faculté des Lettres ainsi que la mission égalité femmes / hommes de Sorbonne Université.
 
La bibliothèque de l’Atrium sur le campus Pierre et Marie Curie a également inauguré en mars 2024 le fonds « Matilda égalité de Genre ».